Dans une société patriarcale, on peut s’attendre à ce que les femmes acceptent les hommes tels qu’ils sont, qu’ils soient malhonnêtes, violents ou aux prises avec l’alcoolisme ou le jeu. Cela contribue aux multiples défis auxquels sont confrontées les femmes qui quittent leur mari par choix. En plus d’être jugés, voire méprisés, l’absence de filet de sécurité touche la plupart d’entre eux. Après avoir été abandonnées ou avoir quitté leur foyer pour échapper à la violence, les femmes sans système de soutien se retrouvent à travailler dur pour joindre les deux bouts. L'indépendance financière reste le plus grand défi. En plus de devoir subvenir aux besoins de toute la famille, les mères célibataires doivent prendre soin de leurs enfants et gérer tous les aspects de la vie domestique. Les femmes célibataires sont également plus exposées à diverses formes de harcèlement que les femmes mariées. Cela devient particulièrement inquiétant pour celles qui ont été victimes d’abus et de violence domestique. Ceux qui vivent dans les villages ont également du mal à accéder à l'emploi et doivent faire preuve d'ingéniosité pour répondre aux besoins de leur famille.
J'ai cherché des moyens de retrouver les histoires perdues, les histoires qui nécessitaient de parler avec leur propre voix. Le plus dur a été de mettre des mots sur le silence d'une femme exilée, le silence d'une femme seule. Plusieurs histoires capturent cette réalité. Ce n'est pas le silence du vide, c'est le silence du questionnement sur Dieu, le silence de l'injustice, le silence de l'abandon.
C'est essentiellement l'histoire d'un survivant. C'est l'histoire d'une femme qui puise sa force en elle-même. C'est l'histoire d'une femme qui soutient choti (sa petite sœur) ou encore didi (sa grande sœur). Le vocabulaire de la parenté lointaine vante la solidarité qui existe au sein des villages. À mesure que l’empathie émerge des difficultés, ensemble, ils deviennent plus forts.
En matière d’autonomisation, les femmes des communautés rurales font preuve de détermination, de créativité et de capacité à être progressistes dans leurs idées pour voir émerger le changement. Ils se sont responsabilisés en pratiquant l’entraide, en trouvant des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins. Pour favoriser leur autonomisation, c'est à notre tour d'apporter notre solidarité, dans un esprit de fraternité et d'action solidaire.
Les femmes que nous accompagnons ont subi des violences domestiques et se retrouvent désormais seules avec des enfants à leur charge. Ces circonstances entravent leur capacité à se réaliser pleinement, car elles conduisent à l’isolement et à l’inaccessibilité aux opportunités. Le COVID19 a un impact significatif sur les conditions de vie des femmes dans les communautés rurales. Avant la pandémie, plusieurs d’entre eux pratiquaient le henné au bord du lac sacré de Pushkar. Avec le déclin du tourisme depuis plus d'un an, la situation de pauvreté s'est aggravée puisqu'ils ne peuvent plus bénéficier de ce revenu supplémentaire.
Pour le lancement du Projet KĀLA, l'intégralité de nos ventes de bijoux reçues les 23 et 24 mars 2021 seront converties en don. Disponible sur tous nos bijoux. Aucune exception. Tous les bénéfices seront reversés en solidarité aux femmes résidentes du désert de Pushkar, en Inde. Suite à cette première vague de collecte de fonds, un premier dépôt à la communauté aura lieu juste avant le Holi Festival, le 26 mars. Le projet KĀLA se poursuivra ensuite en continu, avec une sélection exclusive de deux bijoux solidaires disponibles en tout temps sur la page de collecte de fonds KĀLA : l'anneau Anahata et l'anneau Mahā.
Le projet KĀLA est une initiative indépendante qui n’est associée à aucune autre organisation. Nous travaillons à la source avec des femmes que nous connaissons personnellement ou de loin. Suite au lancement du projet, des dépôts égaux seront envoyés personnellement à chacun d'eux chaque trimestre : 31 mars , 30 juin , 30 septembre , 31 décembre . Tous les dons serviront à l'achat de nourriture et de biens de première nécessité et contribueront à financer la réparation des tentes et les frais de scolarité des enfants.
Nous partagerons trimestriellement le montant total collecté et envoyé ainsi que les impacts positifs de l’initiative. Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour recevoir des nouvelles du projet et connaître tout ce qui a été réalisé. Merci pour votre contribution, merci d'être solidaire !