mai 20, 2021
Découvrez des parures évoquant la profondeur, la fluidité et le mythe de l’essence primordiale. Des symboles qui naissent, grandissent et évoluent au rythme du temps cyclique. Au début - seulement le souffle, l'expérience de l'Unicité. L'harmonie des forces opposées. Le futur demeure ancien puisque nous vivons sous le règne de l’éternel retour. ‘Rappelez-vous pourquoi vous êtes venu ici - Rappelez-vous que votre vie est sacrée’
L’ouroboros, Gardien du Temple de la Connaissance
L’ouroboros, le serpent-roi emblématique de l’Égypte et de la Grèce antique se dévore continuellement et renaît de ses cendres. Figure de la gnose et de l’alchimie, il personnifie le concept d’éternité et le temps cyclique. L’œuvre qui n’a ni commencement ni fin. Gardien du Temple de la Connaissance, il évoque l’unité du vivant qui ne disparaît jamais vraiment, se transformant plutôt dans un cycle éternel de destruction et de création. L’éternel retour. Faisant l’objet de crainte et d’émerveillement depuis des millénaire, l’ouroboros signifie en grec : « dévoreur de queue ».
Son symbole ferait référence au mystère du temps cyclique qui retourne sur lui-même dans un éternel retour. Au cœur du sujet, le vide primordial : renouvellement, répétition, régénération.
Dans la mythologie nordique, l'ouroboros encercle le monde avec sa queue dans sa bouche, tandis que dans l'hindouisme, il fait partie du fondement sur lequel repose la Terre. Dans la variante romaine du mithraïsme iranien, Zurvan, symbolisant le temps illimité, est représenté avec un ouroboros enlacé autour de son corps, tandis que le serpent à plume Quetzalcóatl, divinité du panthéon aztèque est souvent vue sous la forme d’un ouroboros.
D'un point de vue gnostique, les extrémités opposées de l'ouroboros sont interprétées comme la part divine et terrestre de l’homme qui, bien qu’étant à l’opposé, existent néanmoins à l’unisson. L’harmonie des forces contraires, la dichotomie cosmique de la lumière et de l’obscurité ou encore l’alliance de l’homme et du divin.
Le serpent, symbole d’initiation et de renaissance
Le serpent est l’un des symboles mythologiques les plus répandus. Associé aux rituels les plus anciens, il représente la double expression du bien et du mal, la transformation, la sagesse spirituelle et l’enracinement.
Dans l’imaginaire collectif, le serpent s’impose comme symbole d’initiation et de renaissance. Changeant de peau par la mue, il incarne la métamorphose, l’immortalité et la guérison.

Dans le culte de la Déesse, le serpent rappelle la fertilité, la force de vie créatrice. Il évoque le cordon ombilical, joignant l’humain à la Terre Mère. Les serpents étaient représentés comme les protégés de la Grande Déesse, vénérés comme les gardiens de ses mystères. Dans le Livre de la Genèse, le serpent évoque la tentation, puisqu’il a attiré Eve dans le jardin d’Eden avec la promesse d’une connaissance interdite. Dans plusieurs cultures méso-américaines, il est une figure de pouvoir, un portail entre les deux mondes. Dans la cosmologie Maya, il ouvre une porte vers le monde spirituel puisqu’il permet de transmettre la sagesse du monde invisible. Dans les traditions folkloriques et les contes de fées, le serpent apparaît souvent un animal conférant des pouvoirs uniques. Quiconque rencontre le serpent sera doté de nouvelles vertus.
Dans l’hindouisme, le serpent est vénéré comme une divinité puisqu’il est symbole de Kundalini Sakti, l’énergie primordiale de l’homme ou plus exactement, une concentration d’énergies primordiales et divines. Symbolisant la transformation spirituelle, la Kundalini est une composante essentielle de l’humain. Lorsque le serpent de feu (Kundalini) s’éveille, il s’enroule au long de la colonne vertébrale et éveille les chakras (centres d’énergies) au passage. En s’ouvrant, les chakras libèrent des flots d’énergies primordiales et divines existant en chacun de nous, favorisant le développement de la conscience et la participation à la vie cosmique. Toujours chez les hindous, le nāga, signifiant « serpent » est un être mythique vénéré, gardien des trésors de la nature. Ananta, le nāga le plus célèbre se repose sur Vishnou dans l’intervalle entre la fin d’un monde et la création d’un nouveau, alors que Vāsuki, étant représenté avec une ou sept têtes est entouré autour du corps de Siva sous forme de collier.
Amulette Ankh, Clé de vie
Ankh, la croix de vie égyptienne était originellement un hiéroglyphe égyptien représentant le mot « vie ». Elle servait d’amulette dans la vie quotidienne, mais aussi d’offrande aux morts pour les accompagner à traverser vers l’au-delà.
Ankh représente le lien mystique qui allie deux opposés vers son centre pour leur permettre de rester unies. Il fait référence au nœud d’Isis, ou encore à l’acte de joindre.
Union féminin masculin. Chez les Égyptiens, Ankh était le symbole de vie ou d'immortalité, marqué par certains rituels associés à la mort. Également symbole d’équilibre entre les forces opposés, Ankh évoque la jonction du féminin et du masculin, l’union sexuelle, la fertilité et la création de la vie. En ce sens, Ankh est non seulement symbole de vie, mais aussi de vie future et d’immortalité. Une autre théorie affirme que le T de la partie inférieure de la croix serait associé aux organes masculins, tandis que la partie supérieure de la croix évoquerait l’utérus de la femme, symbolisant l’unité du féminin et du masculin, la reproduction et le cycle de vie.
Union ciel terre. Ankh est formé, à partir du haut, par un cercle élancé symbolisant le monde céleste qui n’a ni commencement ni fin.
Évoquant l'esprit de Ra, le Dieu Soleil, le cercle sert également de poignée pour les Dieux qui tiennent la clé, alors que le T de la partie inférieure peut aussi être planté dans la Terre. Ainsi, Ankh est associé au soleil venant à l'horizon et à l'union divine du ciel et de la terre.
Clé de l’au-delà. Sa ressemblance avec une clé peut laisser croire qu’Ankh fournirait la clé des portes de l’au-delà et de l’immortalité. Ankh pénètrerait ainsi le sens caché de l’éternité. La croix était jadis déposée sur les lèvres de rois morts, symbolisant que la mort ne signifie pas la fin, mais simplement la transition vers la vie éternelle.
Amulette Mythic, l'union divine du ciel et de la terre
Évoquant le mythe de l’essence primordiale, l’amulette Mythic représente l'union divine du ciel et de la terre, l’harmonie entre l’élévation et l’enracinement.
Alors que son cercle représente le monde céleste, qui n’a ni commencement ni fin, sa partie inférieure illustre une croix pouvant être planté dans la Terre.
L’amulette nous rappelle la force de vie et la nature cyclique du Monde.
Avant de vivre sous le règne d’un temps linéaire, les anciens expérimentait le monde de manière cyclique. Marquant le temps cyclique, la naissance, la mort et la renaissance étaient perçus et illustrés comme des lieux divins. La naissance opérait à la surface de la Terre, puis la mort transportait vers l’intérieur de la Terre Mère. Régénéré à l’intérieur de ses entrailles, les vivants renaissaient sous une autre forme, par la réincarnation. Au niveau symbolique, ce cycle illustre le grand Tout, la force de vie, l’âme du Monde et l’éternel retour.
Amulette Earthly, la force de la Terre Mère
Illustrant une croix pouvant être planté dans la Terre, l’amulette Earthly incarne la force de la Terre Mère et transporte la médecine de l’enracinement.
L’amulette nous rappelle les vertus nourricières de la Terre Mère et la nature cyclique du monde.
Avant de vivre sous le règne d’un temps linéaire, les anciens expérimentait le monde de manière cyclique. Marquant le temps cyclique, la naissance, la mort et la renaissance étaient perçus et illustrés comme des lieux divins. La naissance opérait à la surface de la Terre, puis la mort transportait vers l’intérieur de la Terre Mère. Régénéré à l’intérieur de ses entrailles, les vivants renaissaient sous une autre forme, par la réincarnation. Au niveau symbolique, ce cycle illustre le grand Tout, la force de vie, l’âme du Monde et l’éternel retour.