Il y a quelques jours, j’ai écrit dans notre dernière infolettre :
« Les bijoux ne changeront pas le monde, mais la beauté est un puissant guérisseur ».
En écrivant ces mots, j’ai ressenti un profond moment de clarté.
En cinq ans, je n’avais jamais pris le temps d’y réfléchir... La beauté.
Le terme "beauté" peut parfois sembler superficiel, mais en réalité, elle résonne profondément.
Nous évoquons souvent le pouvoir curatif de la nature, du journaling, du yoga, de l’exercice, pour n’en nommer que quelques-uns.
Pourtant, l’expérience de l’émerveillement, la capacité de voir (peut-être même le darshan, j’en reparlerai), l’expression et l’appréciation de la beauté sont des chemins de guérison parmi les plus simples.
La beauté est une force si puissante dans ma propre vie.
Je n’y avais jamais songé, mais l’une de nos principales motivations créatives est l’expression de la beauté.
Une vision de la beauté qui nous est propre, qui cherche à inviter, à connecter et à partager certaines perspectives.
C’est par l’expression et l’appréciation de la beauté que nous nous libérons le plus.
S’engager avec la beauté augmente notre capacité de présence.
Plus nous ressentons l’émerveillement, plus nous vivons pleinement.
La beauté a une capacité mystérieuse à guérir, renouveler et réanimer l’imagination perdue.
Chaque chose qui existe en ce monde porte sa propre beauté.
La beauté du Vivant, en tant qu’expression tangible de l’infini, est la plus grande œuvre de Dieu.
La beauté est sans doute d'une grande importance pour Dieu, puisqu’elle a créé un monde débordant de beauté.
Dieu me révèle souvent sa beauté de manière subtile.
Peu importe sa forme, la beauté est l’un des chemins vers la guérison.
La beauté est de se présenter tel que nous sommes. Vulnérables.
Récemment, j’ai lu quelque part une phrase qui faisait écho à cela : « être belle ne signifie rien si je ne m’autorise pas le droit d’être l’opposée – d’exprimer ma « laideur » »
Et cela a dissipé énormément de doute et de pression liés à la beauté.
La beauté, dans son sens le plus simple, ne crée pas d’angoisse. Notre interprétation humaine la crée.
Puisque tous les chemins vers la beauté mènent aussi à la connexion au "laid", la laideur fait partie de l’équation.
Bien que la laideur soit souvent vue comme l’opposée de la beauté, les deux sont plutôt complémentaires.
Tout ce qui est beau ne se conforme pas toujours aux conventions de la beauté.
L’étrange vérité est que trop de beauté étouffe, tandis que la laideur fascine.
En d’autres termes, le paradis a besoin d’enfer.
Au bout de la route de la beauté, persiste le besoin d’affirmer sa laideur.
En fin de compte, si tout était beau, rien ne le serait.
La beauté est un tableau vivant, changeant et éphémère.
Soyons beaux, soyons étranges, et soyons laids si l’envie nous prend.
La beauté au milieu du chaos a toujours une meilleure allure.
La beauté, c’est une fleur qui pousse au milieu de l’asphalte.