Porter un bijou, c’est inscrire un sort dans la matière.
Il porte une mémoire que ton corps reconnaît.
Il te relie à ce que tu n’as jamais perdu,
même en l’oubliant.
Le métal se souvient.
Il porte ce que les mots ne peuvent pas dire.
Ce que tu portes est une version de toi que tu n’as pas encore rencontrée.
Ce que je crée n’est pas fait pour être compris.
C’est fait pour être senti.
— Jacinthe
Ici, rien n’est décoratif.
Tout est symbolique, chargé, imprégné de ce que le langage oublie et que la matière murmure encore.
Chaque bijou est une permission —
pas celle d’être belle, mais celle d’être entière.
Écorchée, vibrante, vivante, instable, sorcière.
Et libre. Libre comme une femme qui n’attend plus qu’on la définisse.
Nous ne suivons pas les saisons.
Nous créons pour celles qui se savent en marge.
Celles qui glissent entre les étiquettes.
Celles qui veulent habiter leur peau comme un territoire sacré — sauvage, mouvant, indiscipliné.
Tu ne trouveras ici aucune promesse.
Seulement des fragments de réel.
Des talismans à activer, à user, à incarner.
Nous venons de très loin, et nous parlons une langue oubliée.
Pas celle des marques.
Celle des mondes.
Nous sommes ici.
Nous appelons celles qui ne rentrent nulle part — et qui, justement, n’ont plus envie d’essayer.