« Je reviendrai, avec ce soleil et cette terre, avec cet aigle et ce serpent, non pour une vie nouvelle, ou une meilleure vie, ou une vie ressemblante ; à jamais je reviendrai pour cette même et identique vie, dans le plus grand et aussi bien le plus petit, pour à nouveau de toutes choses enseigner le retour éternel. »
-Ainsi parlait Zarathoustra | Nietzsche
Toutes les choses reviennent éternellement ;
Ou encore
Le temps présent est immortel ; il existe toujours.
Entre les retours du même, chacun des univers est appelé à revenir. Une multiplication de nos destinées tournent sur elles-mêmes, dans un éternel retour.
Dans cette éternelle succession de destruction cyclique du cosmos puis de renaissance, ce n’est pas seulement notre monde qui est voué à réapparaître éternellement, mais tous les univers possibles.
Une vision opposée à la notion de Samsāra dans laquelle le sage chercherait à se libérer du cycle des renaissances. Ici, le temps qui compte n'est pas à venir, c'est le temps présent, la vie qui coule en chacun de nous.
Alors que l’individu sombre dans le néant, n’ayant qu’une seule vie, le monde - l’univers ne cessent de répéter les mêmes schémas, éternellement.
Le surhomme serait peut-être celui qui se voue à la lutte éternelle ; une œuvre surhumaine qui transcende elle-même le vécu de l'homme, par-delà le bien ou le mal.